jeudi 26 mars 2009

montains of kaikoura

Hello à tous,
Je viens de rentrer de ma randonnée de trois jours dans le montagnes de Kaikoura. Cela ne s'est pas vraiment déroulé comme prévu...

Je suis donc parti mardi matin tôt (8h) avec un déjeuner à l'anglaise dans le ventre vu que je n'allais rien manger de chaud pendant trois jours. J'ai laissé une partie de mes affaires dans une auberge de jeunesse histoire de m'alléger au maximum. Les montagnes étant situées à 20km du centre de la ville, j'ai d'abord essayé de faire du stop pour y arriver mais ça n'a pas marché et j'ai du tout faire à pied. A 12h j'étais au pied des montagnes et commençais l'ascension vers la première hutte (altitude 1000 m) que j'atteignis en 3h. J'ai dormi là car la prochaine hutte était trop loin. Il y avait un couple de Tchèques plutôt sympa et on a fait un feu pour pas avoir trop froid la nuit. Je suis sorti durant la soirée pour observer les étoiles...merveilleux, jamais vu un ciel étoilé si beau. Jusque là, tout se passait très bien.

Le lendemain, je ai commencé l'ascension du mount Fyffe (1610 m) avec les Tchèques et je suis arrivé au sommet vers 12h. Là j'avais un choix à faire, soit je redescendais par le même chemin, les Tchèques me proposant de me ramener en voiture jusque Kaikoura soit je continuais et passais en tout deux nuits en montagnes. Évidemment, j'ai pris la solution offensive et j'ai continué ma route seul, faut dire que le chemin sur la crête d'une chaîne de montagnes valait vraiment la peine: la mer à droite et les montagnes aux sommets enneigés à gauche...magnifique. Le problème est que c'était un autre type de chemin, beaucoup plus dur à suivre mais ça ne m'a pas effrayé. J'ai donc marché sur la crête puis j'ai descendu la montagne par un chemin vraiment dangereux (style à devoir glisser sur les pierres pour descendre...un peu comme si je skiais sur un lit de pierre) et ce pendant une bonne heure. Ensuite, la carte indiquait que le chemin longeait une rivière. Je pensais donc que ce serait plutôt facile et plat. En fait, le chemin en question, c'était la rivière et il fallait sauter de pierre en pierre, ce qui prend vraiment beaucoup de temps. Heureusement, le décors était superbe. Le problème est que plus j'avançais, plus des petites rivières ou des cascades venaient s'ajouter et donc il y avait de plus en plus d'eau. Tellement qu'à un moment, fini les plaisanteries, j'ai sauté les pieds dans l'eau et tant pis pour le froid aux pieds...j'avais pas trop le choix en fait, ça devenait vraiment impossible sans mettre les pieds dans l'eau. Plus j'avançais, plus la marche devenait difficile et dangereuse (je me suis vautré 2-3 fois, heureusement sans gravité). Normalement, la hutte dans laquelle je devais dormir était située à 2h de marche après le commencement de la rivière. Le problème est que je n'ai jamais vu aucune indication pour cette hutte et au bout de 4h de marche dans la rivière, j'ai bien du me rendre à l'évidence: j'avais loupé la hutte...plutôt inquiétant, d'autant que le soleil commençait à décliner et que je n'avais pas de tente. Que faire? Soit je fais demi-tour et je cherche la hutte que je ne trouverai peut-être jamais, soit je continue vaille que vaille. J'ai choisi cette deuxième solution et j'ai encore marché deux heures le long de cette satanée rivière. Le tout en me disant « et merde, je suis bon pour dormir à la belle étoile, seul, perdu au milieu de nul part ». Au bout de ces deux heures, je suis tombé sur un panneau me proposant deux alternatives: la première était de rejoindre le parking (début de la marche) ce qui prenait deux heures. Très bien, mais une fois au parking, je ne pouvais que dormir sur place à la belle étoile. En fait, le seul avantage était que le chemin était relativement plat et facile. Deuxième solution, prendre un petit chemin qui remontait jusque la hutte dans laquelle j'avais dormi la veille. Mais ça voulait dire remonter un dénivelé de 1000 m, le tout sur un petit chemin merdique, avec déjà 9h de marche dans les jambes et avec le soleil qui commençait à disparaître à l'horizon. En gros soit je dormais à la belle étoile, soit je tentais de rejoindre la hutte mais par un chemin hyper dur physiquement (très très raide). Finalement, c'est la soif qui a décidé pour moi. En effet, je n'avais plus une goutte d'eau et il y avait de l'eau à la hutte mais pas au parking. Me voilà donc parti sur un petit chemin forestier très très pentu avec mon sac et mes 9 heures de marches dans les jambes. Pour ne rien arranger, le chemin était vraiment pourri et de temps en temps, je perdais le sentier, ce qui m'obligeait à grimper dans la forêt à la verticale à travers broussailles pour retrouver le chemin. En plus, c'était vraiment une course contre le soleil parce que la luminosité déclinait à vue d'oeil. J'ai cependant mordu sur ma chique (en pensant au lit et à l'eau qui m'attendaient en haut) et donné tout ce que j'avais: je suis monté presque sans arrêt, sans eau et en perdant des litres de transpiration à cause de cette fichue pente ultra raide et, finalement, j'y suis arrivé, vous ne pouvez pas imaginer mon soulagement lorsque j'ai vu la hutte et surtout le bidon d'eau de pluie à côté (j'ai du boire 1L30 en une fois tellement j'avais soif). Il y avait 4 personnes dans la hutte qui ont donc vu débarquer à 8h30 du soir, dans le noir, un type trempé de transpiration, à bout de force et qui s'est jeté sur l'eau comme si sa vie en dépendait. On en a beaucoup rigolé après! J'ai tout de suite sympathisé avec ces 4 personnes, deux Allemandes et deux Français et nous avons passé une super soirée au coin du feu. Je ne sentais plus mes jambes, 11h de marche en montagne, c'est vraiment trop.
Lendemain, je n'avais plus qu'à redescendre avec les Allemandes et elles m'ont déposé en voiture à mon auberge de jeunesse (après avoir dégusté une glace le long de plage).

Ce qui est sur c'est que je me souviendrai de cette journée de 11h de marche, seul dans les montagnes néo-zélandaises. Je pense que je n'ai jamais été puiser aussi loin dans mes réserves (physiquement je veux dire). Sans déconner, j'étais pas loin de m'éffondrer quand j'ai vu la hutte! Ceci dit, après coup, j'en suis très content, j'ai pu tester ma résistance et je sais maintenant que, lorsque le besoin s'en fait resentir, je suis capable de me dépasser physiquement.
Je pars bientôt en Australie retrouver les autres, yahaaaahhhhh!!!
Bon vent à tous,
Martin

Kaikoura montains










lundi 23 mars 2009

Queenstown-kakoura







Queenstown-kakoura

Hello à tous,
Voilà, mon voyage d'une semaine avec les trois autres zouaves vient de se terminer, je me retrouve tout seul...c'est dommage mais bon, les trois autres avaient des avions à prendre ou du woofing prévu (woofing=travailler 3-4 heure par jour chez l'habitant en échange d'un lit et d'un repas).

Le lendemain de la St Patrick à Queenstown, nous n'avons pas fait grand chose, moi je vous écris mon dernier mot au matin puis j'ai été faire réparer mes chaussures de marche, j'ai été sur internet et finalement j'ai cuisiné pour les quatre car je n'avais pas envie d'aller visiter Queenstown, trop touristique pour moi. J'ai donc fait une grosse sauce de pâte avec plein de viande....ça m'a vraiment fait du bien un peu de viande, ça faisait si longtemps. On a ensuite dîné tous ensemble sur le balcon de l'auberge de jeunesse (superbe, que des montagnes aux alentours) et joué aux cartes....pas une soirée exceptionnelle au premier regard mais je vous assure que le décor en valait la peine. En allant nous coucher, Pascal et moi avons fait la connaissance de Sarah, une anglaise qui dormait dans notre chambre et avec qui nous avons discuté une bonne partie de la nuit....elle était charmante. Malheureusement, nous devions quitter Queenstown le lendemain matin donc j'ai juste pu prendre son numéro, j'espère vraiment la recroiser.

Le lendemain, nous avions une longue longue route à faire et nous avons passé plus de temps dans la voiture qu'en dehors. Ceci dit, les paysages était encore une fois magnifiques et cela rend les trajets vraiment agréables. Pascal et moi avons ensuite dormi dans la voiture pour économiser une nuit en auberge de jeunesse...ben qu'est qu'on dort mal dans une voiture, c'est affreux, si j'avais su j'aurais monté ma tente.

Nous avons ensuite repris la route pour Greymouth où on devait aller rendre la voiture et Pascal m'a laissé 100 km avant à Arthur's pass, un minuscule village au milieu des montagnes, car je voulais y faire une ou deux randonnées dans les montagnes. J'ai d'abord trouvé un backpacker où j'ai déposé toutes mes affaires et j'ai ensuite été voir une cascade pas loin du village. Je me suis endormi tôt car je venais de passer une horrible nuit dans une voiture et j'avais une grosse journée le lendemain.

En effet, le lendemain (aujourd'hui), je suis allé grimper une montagne pas loin d'Arthur's pass: 1890 m, cela m'a pris 6h pour l'aller-retour. Heureusement, il y avait deux chemins donc je n'ai pas du me coltiner le même chemin au retour. La vue du sommet était spendide, j'en ai ramené quelques clichés intéressants. J'ai marché avec une jeune Hollandaise très sympa que j'ai rencontré sur le chemin...j'aurais pu faire la marche en 4-5h sans elle mais c'est plus agréable de marcher à deux.

Il y avait d'autres marches à faire à Arthur's pass mais malheureusement, le temps s'est gâté et il n'était plus possible de faire ces marches. En effet, ces ascensions sont déjà quelque peu dangereuses sans neige mais si il commence à neiger (au dessus de 1500m, ils prévoyaient de la neige), les pierres deviennent glissantes...
J'ai donc décidé de quitter Athur's Pass et ma destination suivante a été Kaikoura (où je me suis déjà rendu) car j'y avais oublié ma veste dans l'auberge où j'avais dormi...cette veste étant un cadeau de mon père le jour de mon départ, pas question de la laisser là et d'en acheter une autre!
J'ai aussi décidé d'expérimenter un nouveau moyen de locomotion: l'autostop. Je me suis donc mis à la sortie de la ville avec mon panneau et 10 minutes plus tard, j'étais choppé par 3 sympathiques néo-zélandais juste Christchurch. Je me suis ensuite fait prendre par deux Israéliennes , par un ouvrier, par une famille en route pour le terrain de rugdby et enfin par deux rapeurs. C'est sans nul doute ce dernier transport qui a été le plus drôle car, non seulement ils écoutaient du rap à fond dans la voiture et chantaient par dessus mais en plus, ils se sont arrêtés au bord de la route pour fumer un joint...folklorique. Ils m'ont déposé à un camping désert dans une minuscule localité perdue car il était trop tard pour continuer ma route. J'étais le seul campeur...et j'ai commencé à monter ma tante (pour la première fois) lorsque mon hôte m'a proposé un lit dans une caravane pour le même prix....parfait. J'ai donc passé la nuit seul dans cette caravane au milieu d'un camping désert, il ne manquait que Jack l'éventreur pour compléter le tableau. Il commence à faire bigrement froid la nuit et le sac de couchage n'est plus suffisant...heureusement que j'avais un jogging et un pull!

Le lendemain, splendide journée en perspective, pas de pluies comme la veille (très désagréable la pluie pour un auto-stoppeur) et beaucoup de chance avec les voitures: même pas le temps d'attendre qu'un jeune surfeur néo-zélandais me prend jusque Kaikoura. Une fois à Kaikoura, autant profiter du temps parfait qui s'offre à moi, je décide d'y rester et d'aller me renseigner à propos des marches à faire dans le coin. Comme mer et montagnes sont voisins dans cette région de NZ, la vue du sommet des montagnes promet d'être folle! J'ai donc trouvé une marche de 3 jours que je vais faire en deux (ils évaluent les temps de marche de manière tellement large que quelqu'un de jeune et en bonne condition physique peu « court-circuiter » certains relais). J'espère que je trouverai quelqu'un sur le chemin avec qui parler.
Une fois les détails réglés pour la marche, j'ai pu profiter du soleil et de mon livre dans les hamacs de l'auberge.

Je tire quelques conclusions de ces derniers jours. Premièrement, je préfère nettement l'autostop à tout autre moyen de transport (vélo mis à part), ça coûte rien, ça permet les rencontres (d'où ça améliore mon anglais) et puis c'est imprévisible et j'aime ça: tu ne sais jamais où tu vas te retrouver, où tu vas bien pouvoir dormir et surtout qui tu vas rencontrer.
Deuxièmement, je préfère nettement travailler un peu moins et faire des grandes marches dans les montagnes (gratuit) plutôt que de m'échiner à jouer les vignerons pour me payer une nage avec des dauphins....la vraie nouvelle-zélande c'est pas les activités touristiques conventionnelles bien cher, c'est prendre son sac à dos et aller marcher dans les montagnes en espérant tomber sur quelqu'un de sympa avec qui partager la route.
Troisièmement, j'adore la marche en montagne (seul ou accompagné), c'est superbe et très dur physiquement.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
Martin
PS: Un autre truc qui me manque, c est le café...il n'y a que du café soluble immonde ici.

mercredi 18 mars 2009

mardi 17 mars 2009



















Greymouth-Queenstown

Hello à tous,
J'espère que tout va bien pour vous. Quant à moi, je vais TRES bien. Finalement, j'ai quitté Blenheim plus tôt que prévu car on m'a fait une proposition que je ne pouvais pas refuser. En effet, un français et un anglais avec qui j'étais à Oamaru et avec qui je m'entendais bien m'ont proposé de louer une voiture ensemble et de visiter le sud de l'île du sud, en gros ils cherchaient des gens pour partager les frais de location et d'essence. Départ de Greymouth (west coast) le dimanche 15. J'ai donc décidé d'arrêter de jouer au vigneron et de rejoindre les deux autres. C'est pas terrible pour le porte-feuille mais bon, il fallait absolument que je profite de cette occasion en or car le sud de la NZ est sans doute sa plus belle région. De plus, comme, après l'Australie, je rentre à Auckland, c'est à dire tout dans le nord et qu'il fait très froid dans le sud à partir de mai, je ne sais pas si j'aurais eu une autre occasion de visiter cette partie du pays....et puis bon, 10-12 euro par jour pour la voiture (à diviser par 4), ça vaut vraiment la peine. J'ai même réussi à trouver une quatrième personne pour notre petit trip: Alizé, une bruxelloise très sympa que je connaissais par WEP (organisme avec lequel j'ai acheté mon billet d'avion). On est donc trois francophones mais on parle anglais 90% du temps par respect pour Danny.

Je suis donc parti de Blenheim samedi à 1h direction Nelson (les bus direct Blenheim-Greymouth n'existe pas). Je me suis évidemment arrangé pour trouver un lit en dortoir dans la meilleure auberge de Nelson....et je n'ai vraiment pas été déçu. Il y avait une piscine, un sauna, un jacuzzi, des hamacs et un terrain de beach-volley, le tout pour 10 euro la nuit. Je suis donc arrivé vers 3h à cette auberge et j'ai pu profiter d'une belle après-midi ensoleillée au bord d'une piscine (j'ai avancé dans mon livre mais il n'y a rien à faire, lire en anglais est assez compliqué et parfois pas très agréable....je dois un peu me forcer). Le lendemain, bus à 7h du matin pour rejoindre Greymouth. Durant ce long trajet de bus (5h), j'ai rencontré un namurois qui visitait les réserves naturelles de la NZ, on a parlé pendant tout le trajet (lorsque qu'on était pas subjugué par les paysages par lesquels on passait).

Arrivée à Greymouth, les 3 autres lascars m'attendaient déjà à l'arrêt de bus et on est directement parti direction Franz Joseph glacier. Les paysages sur le trajet étaient tout simplement époustouflant et on s'est arrêté pour ne petite ballade (+baignade) autour d'un magnifique lac perdu dans le fin fond de la NZ. Arrivée à Franz Joseph, visite du glacer...splendide paysage: montagnes, cascades et glacier le tout sous un agréable soleil. Ensuite, on est reparti pour visiter le deuxième glacier de la région: Fox glacier, tout aussi beau. On a ensuite rejoint une auberge de jeunesse pour manger, boire un verre et dormir.

Jour 2: on commence tôt (réveil 6h30) car il y a une ballade à faire le long d'un lac et, d'après les guides, elle est beaucoup plus belle le matin et le soir, lorsque le lac est parfaitement calme et que les montagnes (mont cook) se reflètent dans l'eau. Effectivement, c'est « awesome » et la ballade est vraiment agréable. On est ensuite reparti en voiture jusque Wanaka: 270 km sur des routes sinueuses, entourés de montagnes, lacs, cascades,...tout simplement le plus beau trajet en voiture que j'ai jamais fait. On a voulu s'arrêter pour manger et se baigner le long d'un lac mais les sandfly nous ont vite obligés à retourner dans la voiture. Les sandfly sont de petites mouches qui sucent le sang...non seulement leurs piqûres sont douloureuses mais en plus, cela démange méchamment après. Ces bestioles sont tellement désagréables que, dans certaines régions de la NZ, il est quasiment impossible de faire des randonnées sans produit anti-insectes.
On a ensuite repris la route pour Wanaka et, lorsque l'on est arrivé, on a pas été déçu: Wanaka=paradis. On est logé dans un petit « chalet » annexe à l'auberge. Juste devant l'auberge: une immense prairie parfaitement entretenue et , au delà: une plage, un immense lac et de splendides montagnes enneigées derrière. Il y a toute sorte de sports aquatiques à pratiquer sur le lac mais toutes ces activités sont bien trop chères pour nous. Ceci dit, pas besoin de cela pour passer une après-midi de rêve. En effet, dès qu'on est arrivé, on a rencontré 3 argentins (chalet d'en face) à qui on a proposé un petit match de foot Argentine-reste du monde (en l'occurrence Belgique+France+Angleterre). Le décors pour ce foot etait paradisiaque (montagnes et lac), la pelouse est parfaite et le soleil est au RDV. Contre toute attente, nous gagnons 10-8 malgré la supériorité technique évidente des argentins. Il faut dire que mon pote Danny (l'anglais) est très bon pour distiller de splendides passes et, quant à moi, je suis dans un grand jour question réalisation (9 goals à mon actif sur les 10 de l'équipe). Le match fini, nous avons été nous rafraîchir dans le lac. Pour clôturer cette journée parfaite: BBQ, ping-pong et jeu de carte dans l'auberge. A bien y repenser, cette journée a été sans aucun doute la meilleure depuis que je suis en NZ.

Jour 3: encore une fois, lever très tôt car nous voulons profiter un max de notre voyage. On avait repéré la veille une chouette randonnée de 3h dans un trou perdu pas loin de Wanaka. Cette ballade fût parfaite, elle nous a fait monter à 770m et la vue du sommet (lacs et montagnes) était fabuleuse...mes chaussures de marches sont déjà trouées, merci caterpillar.
Nous avons ensuite repris notre route direction Queenstown: 70 km à travers les montagnes: époustouflant. Arrivée à l'auberge de jeunesse, petite sieste (on la mérite celle là, croyez moi, la randonnée n'était pas de tout repos). Ensuite, c'est parti pour la fête: on ne s'est pas arrêté à Queenstown mardi 17 pour rien, c'est la St Patrick (bonne fête parrain) et il y a plusieurs pubs irlandais dans cette ville...grosse fête. On est rentré tard mais le lendemain (aujourd'hui), je n'ai pas réussi à dormir tard malgré mon état de fatigue avancé. Je pense qu'à force de me lever à 6-7h du matin pour le boulot, le bus ou les marches, je me suis habitué et je n'arrive plus à dormir tard. Ceci dit, c'est grâce à cela que vous pouvez lire ces lignes....en effet, je vous écris durant ces heures perdues du matin où j'attends le réveil des 3 autres.
Voilà, j'ai (enfin) fini mon récit et, concernant la suite, je n'en sais pas plus que vous, je verrai bien...
N'hésitez pas à m'envoyer des nouvelles de Belgique, ça fait toujours plaisir.
Si tout mon voyage pouvait être aussi bien que ces derniers jours, ce serait génial mais bon, je sais bien que c'est impossible, il faudra bien que je retravaille un jour. Je suis entrain de faire mon CV en anglais pour postuler dans des boites de biotechnologies à Auckland à mon retour d'Australie...espérons que cela fonctionnera.
Sinon, il y a quand même pas mal de choses et de personnes qui me manquent:

Laura, mes affreux frères et mes parents

Mes amis, ce serait tellement bon d'être ici avec les horribles Max, Machiasse, Goodcul, pastis, Bach, France, Ota,... mais bon, on peut pas tout avoir et les gens que je rencontre ici sont super sympas. Puis un truc cool aussi c'est que je suis entrain de me faire des amis d'un peu tous les pays (Canada, France, Allemagne, Taiwan, Espagne, Argentine, UK,...) ce qui fait que, plus tard, lorsque je voudrai visiter un pays j'aurai toujours bien un ami qui y vit!!!

Le foot du dimanche et le foot à la TV

La bonne bouffe (tartine-confiture matin et midi puis pâtes au soir, au bout de quelques semaines, on se lasse...mais je préfère dépenser mon argent dans les transport et les auberges de jeunesse que dans la bouffe, c'est mon choix et je dois l'assumer)

Je vous embrasse,
Martin

mardi 10 mars 2009

Benheim

Hello à tous,
Voilà, je viens de finir ma première semaine de travail dans les vignes, on travaille 6 jours sur 7, de 7h du matin à 5h du soir. Je dois dire que c'est quand même très éprouvant et parfois démoralisant...mais bon j'ai pas trop le choix, je dois absolument gagner de l'argent pour profiter à fond de mes trois semaines en Australie. Le travail consiste à couper les raisins verts dans les vignobles de raisins noirs. Il faut aussi couper tous ceux qui sont pourris. Le point positif, c'est le temps, ça fait 7 jours que je suis ici et on a eu deux jours un peu couvert , une mini pluie qui n'a pas duré longtemps et sinon c'est plein soleil tout le temps avec une température de 20-25 degrés. Avec ce temps, dans les vignobles sans crème solaire ou sans casquette, c'est pas compliqué, tu cuis sur place.
Le gros point positif est qu'on travaille à deux et que je suis avec un canadien qui est dans la meme auberge que moi et qui est vraiment sympa. Du coup, on parle plus ou moins toute la journée en travaillant et c est très bon pour anglais.

Même si on travaille beaucoup, c'est quand même pas facile d'économiser. Je gagne plus ou moins 80 dollars par jour donc 480 dollars par semaine. A ça, il faut retirer 125 dollars pour le logement dans l'auberge, 80 dollars de courses en moyenne pour la semaine (et je mange vraiment le moins cher possible...style tartine-confiture tous les matins et midi car le choco c'est trop cher ici et que j'ai pas le courage de me préparer autre chose le matin à 6h30). En plus de ça, il faut payer le bus pour aller au boulot, puis les repas exceptionnels genre BBQ le w-e, pizza ou mcdo. Enfin bref, question portefeuille c'est pas le gloire.

Sinon, au niveau de l'auberge de jeunesse, c'est plutôt sympa, on est dans un petit pavillon entre « vineyard workers » avec une grande cuisine-salle à manger, un petit jardin avec BBQ et mobilier de jardin, une petite salle pour jouer au billard et un coin TV. Il y a 3 dortoirs de 6 donc on est 18 (2 argentins, un canadien, 2 chinoises, 2 françaises et tous les autres sont allemands). Le gros problème c'est donc le nombre d'Allemands qui, évidemment, se parlent dans leur langue...mais ils sont quand même très cools.

Aujourd'hui (dimanche), j'ai voulu aller faire un tour en vélo dans les collines environnantes où les paysages sont superbes. Malheureusement, les vélos gratuits de l'auberge étaient tellement pourris que j'ai du laisser tomber. Ce soir on fait un BBQ tous ensemble...parfait.
J'espère que tout va bien en Belgique, je reçois des nouvelles de la famille par l'intermédiaire de ma maman mais à part ça, pas grand chose.

Comment ça passe au niveau de la crise? J'ai entendu que c'était vraiment le désastre économique aux USA (1% de chômage en plus en un mois?) et aussi en France...et en Belgique: ???
Que fait notre ami Barack?
Question politique, il y a des choses qui ont bougé ou alors c'est toujours l'immobilisme le plus complet? Que fait ce bon vieux Herman?

Martin

PS: Je suis pour le moment assez absent sur internet (skype, facebook, msn, mails) pour la simple raison que c'est super cher ici. A l'auberge, c'est 6 dollars de l'heure (les enfoirés, comment osent-ils?) et idem dans le seul cyber-café du coin. J'ai essayé de trouver un réseau sans fil « gratuit » mais c'est impossible, tout est sécurisé.
PS 2: Simon, un grand merci pour l'EEEPC, t'avais raison c'est absolument parfait pour ici. Il y a d'ailleurs beaucoup de « backpackers » (nom donné aux nombreux jeunes de partout qui voyagent et travaillent en NZ) qui en ont.

dimanche 1 mars 2009

Blenheim

Et voila, comme prevu, les jobs dans les vignes sont incroyablement faciles a trouver ici. Je commence demain a 7h du matin.
Sinon, il fait super beau ici...alors qu il pleut partout ailleurs dans l ile du sud. Aparremment c est normal, c est la region la plus ensoilellee de NZ....bref je vais cramer demain et les jours suivants dans les vignes. Tant mieux comme ca je serai deja noir pour arriver en Australie.
Bonne journee a tous,
Martin